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La petite histoire
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Je, jeux, euhh..., ge
On ne peut pas vraiment dire que je suis vraiment né dedans mais j'ai
toujours aimé ça. Ca quoi ? Jouer.
J'ai du commencer par d'innombrables parties de "Bataille" avec mon
grand-père. Puis bien sûr, les 7 familles, le jeu de l'oie, les petits
chevaux, les dames ...
Pour ne parler que des jeux de société, mon enfance est parsemée de
parties enthousiastes de l'Autoroute (un jeu de parcours sur le thème de la
sécurité routière), Long Cours (commerce maritime), la Bonne
Paye, Mille bornes (celui-là je l'ai usé, et mes partenaires avec), Destins et
autres Monopoly (j'ai fait avec mon voisin pendant les vacances des parties
d'une semaine !!! - à la fin, mes dettes devaient être égales au PIB
Allemand).
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Photo François Haffner |
Deux, deux, deux, deudeudeudeudeudeu !
LE jeu familial, celui que nous sortions lors des réunions familiales
(Noël, Paques, Toussaint, en gros), et mon jeu préféré d'alors, c'est
"LA GRANDE PAGAILLE" un jeu sorti d'une petite boite en carton, édité
par Dujardin dans les années soixante. Le jeu date parait-il du début du
20éme siècle et est plus connu par les américains sous le nom de "The
Pit".
Le jeu se joue avec autant de familles de 9 cartes que de joueurs (4 à 7
joueurs je crois) plus un Garde Champêtre (le joker). Le but est de rassembler
le premier une famille complète (Les pompiers, les scouts, les "Sainte
Gudule", les acrobates, les musiciens ...).
On distribue 9 cartes à chaque joueur et on laisse la dernière carte du
paquet de coté. Puis le joueur qui vient de distribuer les cartes s'empare de
la superbe crécelle en bois fournie avec le jeu et la fait tourner
frénétiquement. Dès qu'il s'interrompt, le jeu commence.
Les joueurs échangent leurs cartes en les proposant face cachée devant eux
et en hurlant (règle optionnelle : en parlant) le nombre de cartes qu'ils
échangent. On ne peut échanger simultanément que des cartes de la même
famille (par exemple, je collectionne les musiciens et je veux fourguer mes deux
pompiers : je les présente face cachée sur la table et j'hurle "deux"
(si possible fort et plusieurs fois car les autres joueurs font pareil) jusqu'à
trouver quelqu'un qui veut bien échanger deux cartes avec moi. Les échanges se
poursuivent jusqu'à ce qu'un joueur ait réuni 9 cartes de la même famille ou
8 cartes + le garde Champêtre.
Il existe bien un système de score mais nous ne l'avons jamais employé. Ce
jeu est rapide, bruyant, défouloir et sans une once de tactique ou stratégie.
Mais il est indubitablement "fun" (cette notion qu'aucun mot français
ne définit bien - "amusant" ne recouvre qu'une partie du sens).
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Deux & Deux
Arrivé au collège, j'achète mon premier "Jeux et Stratégie" à
13 ans (le n° 29 en 1984), je découvre en 4é, à travers la boite de
base, la première édition française de Donjon & Dragons (celle avec le
livret de règles rouge et le "B2", le scénario d'initiation). Je
viens de lire Bilbo et Le Seigneur des Anneaux et c'est le flash. Avec mon pote
Theillau et quelques autres, nous entamons de titanesque parties de D&D
entre midi et deux. Nous utilisons les Schtroumfs en plastique de Theillau comme
figurine mais nous y sommes, là, dans le donjon. Je pars chez un copain plus âgé
et je fais des tonnes de photocopies de "Dragons", la revue américaine
consacrée à Donjons et Dragons. Mon prof d'anglais peut dire merci au jeux de
rôle.
Pour être honnête, on ne force pas trop le coté "rôle" du jeu
de rôle, mais qu'est-ce qu'on a pu se marrer. Je ne vous raconte pas notre
escapade de 5 minutes à l'Oeuf Cube à la faveur d'un voyage scolaire de fin
d'année, nous avions mis les pieds dans la caverne d'Ali Baba.
C'est aussi l'époque des "Livre dont vous êtes le héros", et
j'en ai fait une certaine consommation. Gallimard, en constatant le succès des
"Livres dont vous êtes le héros" édite même quelques jeux : l'As
des As (un combat aérien simulé avec un livre par joueur) et surtout Talisman.
Talisman, pour résumer, est un gros jeu de l'oie où l'on joue un orc / barbare
/ preux chevalier / puissant magicien et où on se fraie un passage à travers
les trolls gluants / méchantes sorcières / affreux pas-beaux / autres joueurs
pour arriver le premier au Talisman (case 31, vous tombez dans le puit).
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Inévitablement, nous atterrissons au club de jeu de Limoges (ah oui, j'ai
grandi à Limoges) et nous découvrons moult jeux de rôle (Maléfices, Cthulhu,
Berlin XVIII, Warhammer RPG, Rêve de Dragon, New York 2222), les wargames avec
figurines (l'incontournable Warhammer) et sans figurines (Cry Havoc, Amirauté
...) et surtout les jeux de plateaux.
Nos préférés sont alors l'An Mil, Junta, Rencontre Cosmique (Comique En
Scooter pour les connaisseurs), Fief, Diplomatie, Risk puis Supergang,
Civilisation et j'en oublie sûrement pleins. Il ne se passe pas un week-end ou
un mercredi sans partie.
En parallèle au Lycée, on joue beaucoup, par période, principalement
pendant la "cantoche" : Tarot, Échecs (pendant un bon moment),
Stratégo (mais là y a un pote qui gagne TOUJOURS, alors à un moment on
arrête), Trouduc' (le "jeu du président", comme on dit aussi).
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Les cartes
Puis je passe mon BAC (brillamment !) et je pars faire mes études à Lyon. A
l'époque, je suis très branché musique, et ayant perdu mes partenaires, je
laisse tomber les jeux de plateaux. Par contre, je joue un peu au Tarot et
énormément à la belote coinchée (pas d'annonces, pas de belote, sans atout /
tout atout) , la bière à la main.
J'ai également joué à ce moment pendant deux ans au Bridge (fabuleux mais
trop prenant). Bref, pendant quasiment dix ans, je n'ai quasiment joué qu'aux
cartes (et j'ai loupé les phénomènes Magic puis Colons de Katäne).
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Grenoble
Je fais l'armée à Toulouse puis je trouve du travail et je m'installe à
Grenoble. Là, je me suis assez vite mis à jouer au Tarot (au club de Grenoble)
et curieusement, il y a deux ans (1999) je me suis remis à jouer aux jeux
de plateaux.
J'ai du commencer par acheter les Colons de Katane puis
Vinci, Kahuna ... Ma
première grande surprise est qu'Elodie (ma femme) aimait mes jeux. Ma seconde
surprise a été que la plupart de mes copains les appréciaient aussi.
J'ai donc recommencé à me renseigner et à acheter des jeux pour renouveler
le stock.
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Les p'tits jeux du Mercredi
Du coup pendant l'été 2000, j'ai proposé à Elodie que nous organisions des petites
réunions bi-mensuelles pour jouer à tous ces jolis jeux. Nous avons proposé
ça à quelques copains et ça leur a plu. Ainsi sont nés les P'tits jeux du
Mercredi. Olivier REIX - mars 2002
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Avril 2003 - ajout |
Jeux en Société
Et depuis Février 2003, je participe au club Jeux
En Société à Grenoble.
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