Onzième voyage dans la Ruhr cette année pour moi avec deux grosses poignée de Grenoblois ou ex-Grenoblois (8 au départ, 14 sur place).

Cette année est une très bonne année pour moi, j’y ai pris énormément de plaisir comme il y a deux ans pour plusieurs raisons : d’une part on est un bon groupe désormais qui fonctionne au plaisir, je suis pour certains content de revoir nombre de gens que je ne croise qu’une ou deux fois par an sur les salons de jeu (et il y en a que j’ai loupé cette année), les conversations ont été bonnes, le temps quasi tout le temps au beau fixe (on a mangé dehors en T-shirt) et les jeux dans l’ensemble était bon.

Et j’ai réussi à jouer pas mal sur le salon.

Voici des impressions à l’emporte pièces, pour ce qu’elle valent (basée souvent sur une seule partie ou un bout de partie avec des règles parfois pas hyper précises.

Mercredi soir ===

4 manches de Linko ! : ce jeu est _très_ efficace. Il est, j’ai l’impression, en train de devenir un semi classique.

Envie de rejouer : oui

Jeudi ====

Aquasphere

D’entrée le nouveau Stefan Feld chez Matagot, ça c’est de l’entame. On aime ou pas mais le gars Feld a le chic pour sortir des mécanismes originaux comme on se mouche. Celui ci m’a paru très bon, proche de Luna au niveau des sensations (mais gameplay très différent), très interactif (c’est la course dans tous les sens pour les bons spots). Bref très bien, plutot pour gamers.

Envie de rejouer : yes

The Battle at Kemble’s Cascade

Le pitch est alléchant : recréer les spaces invaders 8/16 bits sur un jeu de plateau. Très fort, les auteurs ont réussi à reproduire les sensations, le défilement, la progressivité, les astéroïdes, le boss de fin de niveau. Au niveau du gameplay, c’est relativement simple mais malin, probablement un poil répétitif. A chaud je pense que ça fonctionne bien mieux si les joueurs se chicanent bien entre eux (en plus ça rapporte) et plutôt à 3 joueurs qu’à 4 ou 5.

J’ai joué une partie tronquée sur le salon et une autre (tronquée aussi) le dimanche soir.
Jeu acheté et donc envie de rejouer : oui.

Loony Quest

Déception, le jeu n’était pas à la vente sur le salon. Il était très attendu à la maison depuis l’essai au salon de Cannes, bonnes sensations confirmées sur le salon. Ca sera de l’insta buy à sa sortie (repoussée à 2015, apparemment).

Colt Express

A 6 joueurs, le jeu dépasse ma dose de chaos habituellement supportée, mais il faut bien reconnaitre l’ingéniosité du système et du matériel de ce jeu, qui met dans le bain comme jamais. En gros c’est pas trop ma came mais les gosses devrait adorer donc l’achat futur n’est pas exclu. Ca sent le gros gros carton et surement quelques sélections pour les prix ludiques de 2015.
Envie de rejouer : bof

Strife

Le n-ième jeu de combat a deux avec des cartes en révélation simultanée. Celui-ci est plus compliqué que la moyenne et offre probablement pas pal de possibilités de combo mais franchement le genre m’enchante moyen et je ne suis pas sur que la complexité soit la solution là. Très belles et grandes cartes néanmoins. Pas ma came.

Envie de rejouer : non

Coup Guatemala 1954

Celui là c’était de l’insta-buy vu le succès hallucinant de Coup parmi nous (en plus pour nous c’est un peu l’histoire d’amour avec La Mame Games, déniché par Benben il y a 2 ans dans un coin paumé du salon). Je n’ai pas pris Melee l’autre jeu mais il se peut que je le regrette tant il y a de bons retours (mais j’aimerai quand même essayer).

Pour Coup 1954, on a joué 2 parties le soir. C’est a priori un jeu réservé au joueurs déjà spécialiste de Coup. La difficulté est d’apprivoiser à chaque fois 5 personnages nouveau, qu’il faut maitriser pour bluffer efficacement. En tous cas ça bouscule les habitudes.

Envie de rejouer : oui

Samurai Spirit

Le nouveau jeu d’Antoine était pré-commandé (j’avais joué au proto). Joué le soir, j’ai bien foirer les règles (dans un coopératif ça ne pardonne pas) et on s’est fait défoncer. Rejoué le samedi soir, on s’est encore fait défoncé. J’y ai rejoué deux fois depuis et j’ai encore perdu (en mode normal) mais les deux fois la victoire était à porté (à une cabane prêt la dernière fois).

Là j’ai très envie de rejouer pour battre le bouzin. Le gameplay est très très fluide, au point que ça semble gênant pour pas mal de joueur (on ne retrouve pas l’immersion). Ca en fait un jeu technique et je ne suis pas sur qu’il trouvera son public malgré un développement manifestement au poil, une édition splendide et un prix canon (20 €, 18 sur le salon).

Envie de rejouer : très envie de sauver ce village. Donc oui.

Vendredi ===

 Die Staufer dynasty

Le nouveau Andreas Steding chez Hans Him Glück tient toutes ses promesses implicites : il est “allemand” jusqu’au bout de ongles. Cette histoire de déplacement pour scorer des régions successives m’a rappelé Raja de Kramer (une bonne référence). Le jeu est malin et semble très équilibré, avec plusieurs mécanismes bien vu (l’ordre du tour !).

Néanmoins à la sortie de ma partie je n’étais pas bien enthousiaste : trop classique ! A la réflexion ça me parait un peu péremptoire et je ne refuserais pas une seconde partie.

Mention spécial à l’explicateur (en anglais) sur le stand HiG: un monstre d’efficacité !
Envie de rejouer : pourquoi pas.

 Progress : Evolution of technology

Un jeu de carte et de civilisation réduit à a plus simple expression : l’arbre de technologie. On a joué un bout de partie sur le salon et un autre le soir sans finir une partie. Le gameplay est très agréable mais clairement on est dans le multiplayer-solitaire, chacun joue dans son coin, un “défaut” (ou pas) qui peut être un poil corrigé par une des extensions fournie dans la boite. Les parties peuvent être un peu longues a priori, ce jeu à 2-5 joueurs est plutôt conçu pour 2-3 je pense.

Envie de rejouer : oui mais j’ai des doutes.

Banana party

Un petit jeu pour enfant de 3-4 ans je pense, chez Queen. On était pas le public. Très jolies illustrations.

 Zhanguo

Le nouveau gros jeu de What’s your game était bien présenté (une douzaine de table, un démonstrateur par table). Le gameplay à base de cartes est assez excitant (et pas très éloigné de Deus chez Pearl, voir plus tard) mais  le jeu est peut être un poil long. Le scoring de fin de partie (environ 2/3 des points totaux)  sur une quinzaine d’emplacement ne permet pas tellement de se situer avant le scoring final ce qui peut (ou pas) être un poil gênant pour certains.

Envie de rejouer : moyenne mais pourquoi pas.

 A suivre : les journées de samedi et dimanche

Cet article a été publié le Lundi 27 octobre 2014 à 10:45 et est classé dans Impressions, Essen. Vous pouvez suivre les réponses reçues par cet article grâce au fil RSS 2.0. Commentaires et trackbacks sont tous deux fermés pour le moment.