Les P’tits Jeux du Mercredi

[Essen 2015] Le dimanche et bilan provisoire

Quatrième et dernière partie de ce compte-rendu.

Les jours précédents : jeudi, vendredi, samedi.

Steam Time

Il est bien rare qu’on s’attarde sur le stand Kosmos, habituellement hyper bondé et rempli jusqu’au col de joueurs de la dernière version de Catane. Or, surprise, Catane était hors du stand (avec un hall spécial pour les 20 ans de sa sortie) et Teuber avait un nouveau jeu non-catanesque.

Mais c’est chez Rüdiger Dorn que nous nous sommes installé. L’auteur allemand avait sorti quelques perles au début des années 2000 (Goa, Louis XIV, Jambo, Genoa …) avant de retomber dans un relatif anonymat.

Steam Time est un jeu de placement d’ouvrier, plutôt “pour joueurs” qui a la bonne idée d’être à la fois court (5 tours et 15 actions, c’est tout) et très simple et lisible, sans sacrifier à la profondeur de jeu. Le thème vaguement Steam Punk ne fait pas illusion mais ST offre plusieurs voies de développement qu’on a plaisir à explorer. Il était également disponible à un prix canon (à peine plus de 30 €).

J’aurai pris une boite si nombre de mes camarades de jeu ne l’avait déjà fait. Bonne pioche !

NB : le jeu est sans texte à part la règle et des cartes utilisées seulement dans une variante.

Impression initiale : bonne à très bonne

Envie de rejouer : oui

Celestia

Édité par des nouveaux venus savoyard, c’est du beau boulot, tant au niveau des illustrations (Gaetan Noir) que du matériel (le vaisseau).
C’est un jeu court (30 mn) de prise de risque où il s’agit, littéralement, de descendre du vaisseau commun au bon moment. Pas forcément complétement ma came mais c’est très accessible et bien fichu. Très bon jeu familial.

Impression initiale : bonne
Envie de rejouer : pourquoi pas
Favor of the pharaoh

Un jeu de dés de Tom Lehman, remake de To the Court of the king auquel je n’avais pas joué. A partir de dés, et en effectuant des combinaisons type “poker” (paire, brelan), il s’agit d’acquérir des pouvoirs (dés en plus, relances …) pour au final être le premier à réaliser la super combinaison finale (9 dés identiques, si je me souviens bien).

J’ai beaucoup aimé et si la boite est hideuse (franchement !), le matériel dés + tuiles est très bien foutu. Les pouvoirs peuvent varier d’une partie à l’autre, assurant la rejouabilité.

Le prix en revanche était rédhibitoire (50 €)

Impression initiale : bonne
Envie de rejouer : oui

Code of Nine

Celui ci pourrait apparaitre chez Filosofia l’année prochaine. Dans ce jeu au look manga, chaque joueur a connaissance de 2 des conditions de victoires (parmi une pioche d’une vingtaine) dont certaines peuvent se contredire, façon Haggle (exemple : je sais que l’Or va valoir 3 points mais un autre joueur sait que ce sont des points négatifs).

Le but est donc de prendre connaissance des conditions de victoires détenus par les adversaires et d’en faire bon usage, avec une mécanique de placement d’ouvrier pour bénéficier des actions, qui évoluent tour à tour. Très beau plateau.

C’est original mais probablement assez chaotique (il y a forcément quelques conditions plus importantes que d’autres et vous êtes avantagés si vous les connaissez). J’ai quand même bien aimé, principalement en raison de la durée mesurée de la partie (45 mn à vue de nez).

Impression initiale : bonne
Envie de rejouer : pourquoi pas

Potion explosion

Mécanique originale pour ce jeu : il s’agit de prendre une bille sur des rangées pour déclencher des explosions entre billes de même couleur (mécanique déjà vue en jeux vidéos). Original et fun. Le reste en revanche est plutôt banal. On complète des potions et on déclenche des effets spéciaux. Matériel moyen. Pas sur que PE conserve son attrait passées les quelques premières parties.

Impression initiale : bof
Envie de rejouer : non

On a aussi rejoué à 8-28 et Mysterium mais j’en ai déjà parlé dans les comptes-rendus des autres jours.

Au final beaucoup de bons jeux mais peu d’hyper emballants comme c’est souvent le cas. Le jeu du salon pour moi sur ceux essayé sur place était incontestablement Mysterium (auquel on peut ajouter Time Stories et même Shakespeare, joués avant de partir en Allemagne).

Steam Time, Deception, 8-28, L’auberge Rouge et Deep Sea Adventures m’ont également bien plu. Et puis bien sur il y a tous ceux, TRES nombreux à coté desquels on est passé, parmi lesquels se trouvent probablement quelques pépites.

Pour plus de retours, n’hésitez pas à consulter le fil Tric Trac consacré au sujet.

Cet article a été publié le Dimanche 25 octobre 2015 à 17:30 et est classé dans Comptes-rendus, Essen. Vous pouvez suivre les réponses reçues par cet article grâce au fil RSS 2.0. Commentaires et trackbacks sont tous deux fermés pour le moment.

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[Essen 2015] Le dimanche et bilan provisoire

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