Les decks

Anglais

Il commence avec 7 cartes.

Par icône : deck initial / cartes empires / cartes lieux

• Colons : 4 / 1 / -
• Argent : 3×3 + 2×2 = 10 / - / 2+2+3 = 7
• Militaire : 2×1= 2 / 5×1 + 1 (fort en défense seulement) + 6×2 + 3 = 21 / -
• Navires : 4 / 2 / 2
• Bateaux : 1 / 1 / 5
• Peaux : 1 / - / 12
• Chariot : 1 / - / -

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Cette série d’article a pour but de décortiquer le gameplay du nouveau jeu de Martin Wallace édité par TreeFrog: A Few Acres Of Snow.

A Few … est un jeu asymétrique (Anglais contre Français) ou chacun des joueurs gère un deck de composition très différente (à la Dominion, influence revendiquée) pour agir sur la carte.
Le but est d’analyser les situations du jeu et leur implication : le placement initial, les decks de départ, les possibilités de déplacement, les conditions de fin de partie puis les différentes actions possibles par catégorie : actions expansives, actions agressives, action financières, action de gestion de carte et autres actions.
Situation initiale
Situation initiale sur la carte

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La nouvelle Wallacerie était de sortie mardi à Jeux en Société avec 2 tables en simultané.

L’idée principale (et brillante) du jeu est de combiner “deck-building” (à la Dominion, donc) et un jeu de gestion / wargame. A priori c’est réussi sur toute la ligne tellement on a tous envie de rejouer très vite - mais méfiance on n’a fait qu’effleurer les stratégies.

Toutes les impressions sur ces 2 parties et pleins d’autres sont disponibles sur le site de Jeux En Société .

L’International Gamers Award vient d’annoncer ses finalistes pour l’année 2011, à la fois pour les jeux multijoueurs et pour les 2 joueurs.

Le prix est attribué par un panel de critiques Internationaux (un vingtaine, avec pas mal de ricains quand même), dans l’ensemble tous des gens pointus, voire très pointus (les rédac’ chef des principales revues internationales, les responsables des principaux site de jeux, quelques critiques historiques …) et à un tendance à récompenser des jeux plutôt “core” comme on dit maintenant, mais sans plus, même si les 5 derniers gagnants sont plutôt costaud (Agricola, Le Havre, Age of Industry, Through the Ages, Caylus).
Coté multijoueurs sont sélectionnés :

• 7 Wonders,
• Airlines Europe (une remise à jour d’Union Pacific)
• Asara,
• Burgund,
• Dominant Species,
• Inca Empire (anciennement Tahuantinsuyu),
• K2,
• London,
• Navegador,
• Troyes et
• Vinhos

A priori une sélection sans surprise. J’ai mis en gras ceux auxquels j’ai joué. Comme pour tous les prix cette année, 7 Wonders me parait tenir la corde (mais je sais que certains de jury n’ont pas accroché dessus - les anglais en particulier) avec London, Burgund et Navegador en embuscade.

Surprise : il n’y a “que” 3 jeux allemands dans la liste mais c’est la tendance depuis déjà un bout de temps.
Je ne crois pas aux chances d’Airlines (réédition ou quasi), Inca Empire (idem), Asara (trop simple), K2 (mais là c’est un a priori) ou Dominant Species (trop long).

Coté 2 joueurs on a  une belle sélection a priori :

• A Few Acres of Snow,
• Battle of Westeros,
• Earth Reborn,
• Famiglia,
• What’s my Word ?

Là je n’ai joué qu’au premier mais vu sa qualité je le pense favori (et puis le jury est très Wallaçophile en général).

Et vous quels sont vos pronostiques ?
Résultat en Octobre avec remise des prix pendant le salon d’Essen.

Un nouveau livre sur le design de jeux de société vient de paraitre. Il est disponible soit à l’achat (pas trop cher) ou sinon en téléchargement gratos mais sans images.

Après un parcours rapide, le livre est une collection d’articles divisés en trois parties : Créer des jeux de société / Analyses de jeu / L’étude des jeux, écrits par quelques noms qui interpellent (Garfield, Parlett, Olokta, Pulsipher …).

Pareillement, il y a des titres qui attirent (enfin personnellement ça le fait) : “Simple Knizia : l’art de garder la conception simple“,  “Comment les Colons de Catane ont créé une révolution dans les jeux de société américain“, “Equitable c’est pas drôle“, “leçon de conception venues du poker“, “Twilight Struggle et l’histoire des card driven” …
J’y reviendrai si je prends le temps de le lire.

Source : Purple Pawn

Je suis content d’avoir pu essayer ce jeu mal diffusé chez nous et récompensé récemment par l’erratique “Faidutti des Jahres“.

Comme décrit partout, c’est effectivement un jeu mélant pichenette et gestion (lègère quand même, la gestion) et qui a plusieurs bonnes idées :

+ une action par tour, ça tourne très vite,

+ la gestion ne fait pas (trop) mal à la tête,

+ on peut jouer sans être bons aux pichenettes (et heureusement), surtout si tout le monde est à peu près aussi nul (ce qui était notre cas). Par contre contre un tueur on doit se faire démolir,

+ Ascending Empire a la bonne idée de s’arrêter plutôt un peu trop tôt qu’un peu trop tard.

Sinon la gestion est quand même très light donc reste les pichenettes qui sont sympa (bonne idée d’avoir mis les planètes qui dépassent). Par contre dans le temps je pense que ça reste limité surtout qu’en progressant les petits problèmes de plateau (c’est un puzzle et les pichenettes sont parfois arrêtées aux jointures) peuvent s’avérer problématiques.

>> Les opinions chez Jeux en Société

Bon en fait je me demande si on a vraiment besoin d’une nouvelle extension de Dominion mais vu qu’on a bien utilisé les précédentes j’ai quand même craqué. A ce jour, je n’ai joué que 2 fois, donc je n’ai pas d’opinion bien tranchée sauf que c’était sympa à chaque fois.

Attention à la carte Tournoi (une des cartes phares de l’extension), qui a un bug dans la règle française >> à lire dans le forum de TricTrac

Je pense quand même m’arrêter là pour l’instant avec les extensions sauf si on continue vraiment à y jouer énormément par que là avec + de 125 cartes différentes on a déjà des parties hyper variées. Donc il va falloir de grosses nouveautés pour me refaire craquer 25-40 € dessus (je dis ça, mais bon …).

>> Les opinions chez Jeux en Société

La bonne idée de ses vacances finalement m’est venue avant, quand  j’ai compilé les 4 grosses boites de Dominion dans une seule, avec système d’intercalaire en carton pour retrouver les cartes. Bilan environ 35 parties jouées en 3 semaines de camping, quasiment toutes avec les enfants (10, 8 et bientôt 6 ans).

Ce qui amène à plusieurs constatations :

+ Dominion tient la route et après le “wow” lors de sa découverte à Essen en 2008. Ça s’appelle un classique
+ Les enfants peuvent y jouer quasiment dès qu’ils savent lire et sur mon échantillon c’est un jeu parfait pour cette tranche d’age (commencer par la boite de base pour l’initiation, néanmoins),

+ Le fait d’avoir toutes les cartes dans une seule boite change tout : plus besoin de prendre 36 m2 pour la mise en place, bref c’est indispensable (avec une petite iAppli pour tirer les cartes Action au hasard c’est encore mieux),

+ il y a un marché (petit, mais marché quand même) pour une boite de rangement.

Deuxième gros succès, mais là c’est plus classique, une 20aine de partie de Race For The Galaxy , mais là uniquement entre adultes, à deux joueurs. Classique parce que ça fait des années que Race éclate toute la concurrence sur les jeux à 2 quand on joue en couple.

Les deux nouveautés de l’année qui lui ont redonné un coup de fouet :

+ j’ai viré les cartes de la 3é extension et finalement je préfère largement comme ça. Race +extension 1 et 2, c’est la meilleure combinaison à mon sens,

+ on s’est enfin décider à ne jouer qu’un seul pouvoir par tour (au lieu de 2 dans la version dite “Avancée”) et le jeu y gagne

Troisième : 7 Wonders, le nouveau classique, avec 8 parties. J’ai réussi à faire tout tenir dans la boite de l’extension Leaders. Là, l’inconvénient est que le jeu est trop compliqué pour le petit mais les deux grands ont adoré et on est d’ailleurs vite passé aux Leaders.

Et sinon :

3 parties :

Non Merci  ! : indémodable, facile avec des enfants, toujours une perle

King of Tokyo : bon là j’avoue que je sature un peu mais les garçons aiment bien. Néanmoins le jeu ne se renouvelle pas assez et s’essouffle.

1 partie :

M. Jack Pocket : ma version préférée, courte et efficace. Jack a pris un fessée

Elfenland : je voulais voir si ça fonctionne avec les enfants et oui ça le fait (sauf pour le plus petit). Par contre les scores sont vraiment trop proches à chaque fois, il manque un poil de difficulté

Jaipur : alors là j’adore mais j’ai peur de ne plus y jouer, cet enthousiasme n’étant pas partagé

Perudo : rien à dire

Zéro : un bon Knizia catégorie petits jeux, bien réédité par Asynchrone il y a 2 ans

Onirim : j’ai re-essayé une 2é partie en solitaire. C’est malin mais le jeu en solitaire ce n’est pas pour moi. Erreur de casting. J’espère pouvoir essayer la version à 2, mais ça m’étonnerait que j’y arrive un jour (pas assez motivé).
Pour 21 jours, ça fait un bon bilan, mais nous avons bien été “aidé” par une météo capricieuse. En tous cas, j’ai 3 petits “gamers” de plus à la maison et ça c’est bon.

Pour les courageux qui m’ont gardé dans leur RSS Feeder malgré ma désaffection chronique : coucou.
Jeux En Société mon petit club chéri (bientôt 8 ans) organisait ce week-end ses JeStraordinaires annuelles dans le Vercors. Du coup on a beaucoup joué.

Le compte-rendu rapide avec les impressions et les notes sont sur le site de JeS, par là.

God’s Playground (M. Wallace)
Sur la partie : géniale, excellente, hilarante, merci à mes 2 partenaires.

Sur le jeu : comme le précise Martin dans la règle, c’est un jeu “expérimental”. En clair: c’est compliqué (merci le tour à 15 phases avec des particularités sur chacun des 4 tours) et le développement n’a peut-être pas été poussé jusqu’au bout.

Sur l’histoire : Martin précise que le but est de se sentir Polonais et effectivement on est toujours entre le marteau et l’enclume ce qui est le but recherché.

En gros ce pays ce retrouve au carrefour de toutes les invasions / conquêtes et seule une parfaite coordination entre les 3 joueurs pourraient un poil juguler ce flux incessant. Problème : GP n’est pas vraiment un jeu coop’ c’est plutôt chacun pour sa gueule et pour la défense du pays, on verra bien. On est certes un poil incité à investir dans des armées pour défendre la partie (il y a des PV non négligeables à gagner) mais investir son argent ailleurs (dans les prestigieuses écoles jésuites en particulier) semble être au moins aussi rentable, voire carrément juteux, surtout quand l’on sait que la plupart de nos propriétés sont destinées à être envahies en particulier au 4é tour. (à ce propos on n’a pas appliqué une règle que j’avais pourtant donnée au début : les armées coutent 2x moins à recruter si la région est déjà envahie).

Gros point fort du jeu : cette bonne ambiance de traitrise bien présente et les combats au dés ou tes troupes en sous nombre se font systématiquement étriper + ce bon sentiment d’encerclement / ils viennent de toutes parts.

Points faibles présumés : des gestion des envahisseurs pas bien intuitives (surtout l’annulation entre eux) qui peut donner des résultats bizarres (aucun ennemi présent alors que la région a été envahie 2 fois) et qqs question (mineures) sur les règles.

Ben nous a enterré en suivant une tactique qui semble bien gagnante : prendre un peu d’avance au score (les écoles Jésuites) et ensuite une bonne politique de la terre brulée. Les Ottomans en rigolent encore. Il convient donc de s’assurer de rester collé au score pour contrer cette tactique.

Je me suis régalé mais j’ai quand même des doutes sur l’équilibre du truc (il ne reste plus qu’à confirmer).

Peloponnes (B. Eisenstein): voir sur le site de Jeux en Société

J’ai allé, j’a vu, j’a revenu.

Il est temps de regarder un peu à quoi on a joué, ce qu’on a acheté, ce qui a plu et non.

Je suis revenu avec les jeux suivants, pas tous des nouveautés :

   

+ un abonnement à
+ (merci Adrien)

+  (merci Damien)

On a égalment ramené une dizaine de boites pour Jeux En Société, ça m’a permis de restreindre quelques achats.
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Les jeux que j’ai pu essayer sur le salon avec une note d’envie de rejouer (- : pas très envie / + : envie / ++ : très envie)

• Shipyard -

C’est certes tchèque mais ce n’est pas Chvaatil et celui-ci a beau le défendre, Shipyard n’a pas tout pour lui. Je ne suis pas à brandir “thème” et “interaction” partout mais il y a des limites. Là c’est quand même terne et solitaire et s’il y a quand même de bonnes mécaniques je n’ai pas envie d’y rejouer.

• Zero ++

Du petit Knizia sur son terrain : le petit jeu malin. Celui-ci est parait-il ancien mais je ne le connaissais pas et ça m’a plu. J’ai même fait le fanboy avec le bon Docteur de passage sur le stand. (”pitain c’est Knizia et il me parle à moi”)

• Time’s up game geek +

Je ne suis pas le plus grand fan du monde de Time’s Up mais à petite dose, ça le fait quand même bien. Là évidemment, le public est genre hyper restreint (en gros les gens qui vont à Essen et leur potes qui ont pas pu) mais ça le fait bien, et peut-être encore mieux avec un public mixte Geek / non Geek. Une bonne idée de plus jailli d’un sombrero.

• Dungeon Lords ++

J’ai adoré sur place et ça s’est confirmé en y rejouant hier soir à Jeux En Société.Le thème est en béton et la mécanique suit. Faire quelque chose de concret avec de la programmation face caché, il fallait le faire et c’est au moins aussi réussi que dans Wallenstein / Shogun. Beaucoup de fun dans cette boite. Prévoir quand même une looongue explication de règles et quelqu’un qui les maitrise. Chvaatil rules ! (et vous pouvez nous voir en parler avec Ben et Rémi sur la Tric Trac TV).

• Egizia +

Le Hans Im Glück pour joueur de l’année (quoi qu’ils se faisaient rares ces derniers temps). Il y a de l’Allemand sur les cartes, c’est dommage mais c’est jouable. Les auteurs sont ceux de Leonardo et c’est plutot pas mal du tout même si légérement convenu. Le jeu de placement pour les actions et la course vers la source du Nil réservent quand même quelques bons couinements et c’est bien l’essentiel. Bien sympa.

• Gonzaga -

Les italiens de Da Vinci (Bang ! c’est eux) se lancent dans le plateau. Le résultat est un petit jeu de placement assez rapide, pas si mal fichu que ça, avec plein de palstique coloré. Curieusement, l’auteur expliquait très mal son jeu. Pas d’envie urgente d’y retourner en tous cas.

• Day & Night -

Jeu à deux qui a gagné l’IGA à la surprise générale cette annèe (tout du moins la mienne). C’est un jeu de gestion de main de cartes (superbes) qui servent à déplacer 2 pions (jour et nuit) et retourner des tuiles sur une grille qui sert de plateau (pas super beau, lui). On sent le jeu assez malin mais aussi qu’on est loin du compte pour dégager ne serait-ce qu’un début de stratégie. Day & Night pourrait bien apporter pleine satisfaction à ceux qui y consacre pas mal de temps mais je ne me sens pas d’être de ceux-ci. Mais c’est vraiment à essayer pour les amateurs.

• Fzzt! +

J’y rejouerai à l’occasion parce que c’est court mais sinon sans plus. Pourtant le jeu est quand même assez malin dans le genre, j’achète des cartes qui permettront d’acheter d’autre carte ou alors je les utilise pour faire plus de PV. Pas mal quand même, en fait.

• Die Aufsteiger ++

C’est 20.100 de Tric Trac qui m’avait tuyauté sur celui-ci l’année dernière et je suis content de l’avoir essayé cette année. On y retrouve de sensations à la Rumis (gros compliment de ma part). Il y a une allergique au jeux en 3D à la maison mais sinon je l’aurai ramené probablement. Belle découverte (le jeu est sorti l’année dernière).

• Gockelwok -

Pickomino 2, le retour. Encore un jeu de l’année dernière. Je ne serai pas malheureux de ne pas rejouer à ce petit jeu de dés mais à la rigueur pourquoi pas. Knizia pas à son meilleur.

• Last train to Wensleydale ++

Boom juste avant de quitter le salon le samedi soir, la claque. C’est bon , c’est marqué sur la boite (Wallace) mais quand même ça surprend toujours. On est dans la catégorie court (1 heure) et règles abordable. Last Train semble avoir été très bien développé et on y trouve en condensé tout le meilleur des jeux de trains où l’on construit des voies pour transporter des trucs (en l’occurence des passagers, du caillou et du cheeeeeeeese). Superbe ! Celuji là devrait faire un carton à Jeux en Société après Tinner’s Trail, Chicago Express et Steel driver l’année dernière.

• Assyria +

On a joué ça bien (trop) crevé le samedi soir mais il y a la Ystari Touch. Ca semble super bien développé et peut-être plus malin qu’il n’en a l’air. Mais par contre il faut arréter les règles jaunes et les plateaux du même tissu, ça donne la (fausse) impression que tous les jeux de l’éditeur se ressemble. Il se peut quand même qu’on tienne là un truc bien solide qu’on ressortira dans des années. Ou pas.

Voilà je crois n’avoir rien oublié pour l’instant.